LA DECOUVERTE DE LA MEUSE

LA DECOUVERTE DE LA MEUSE

 

DECOUVERTE DE L’HISTORIQUE ET SURPRENANTE MEUSE ! 

Cet été j’ai eu la chance de pouvoir découvrir le très surprenant département de La Meuse. La Meuse vous l’a connaissez probablement pour son lourd passé historique lié à la Première Guerre Mondiale et les grandes batailles, notamment celle de Verdun. En tant que passionné d’histoire, j’ai forcément était très intéressé, mais aussi touché par la redécouverte de l’histoire de cette guerre affreuse. Mais mes visites ne se sont pas limitées au tourisme mémoriel, et j’ai découvert un territoire surprenant qui a beaucoup à offrir en termes de qualité de vie, de culture, d’artisanat ou d’activité outdoor ! Allez les aventuriers, je vous amène avec moi découvrir ce petit territoire très surprenant ! 

 

La Meuse c’est où ? 

 

Déjà La Meuse c’est où ? Même si l’on sait vaguement sur la carte de la France que La Meuse se situe dans le grand Nord-Est de la France, l’a placer exactement sur une carte devient plus compliqué … Alors, La Meuse est située à mi-chemin entre les villes de Paris et de Strasbourg, dans l’ancienne Lorraine et appartient à la région Grand-Est. Le département est situé aux portes de la Belgique et de la Champagne-Ardenne, et doit son nom au fleuve de 950 km qui la traverse du sud au nord avant de se jeter dans la mer du Nord au niveau des Pays-Bas. La préfecture du département est la ville de Bar-le-Duc, et ses deux sous-préfecture sont la ville de Commercy au sud connu pour ses fameuses madeleines et la ville de Verdun, la plus peuplée du département, au centre, connu pour sa fameuse bataille. 

 

Les Madeleines de Commercy 

 

A peine arrivé dans La Meuse, en grand gourmand que je suis, mon premier arrêt fût à la boite à Madeleine à Commercy ! Ici c’est une histoire de famille, du cuistot aux vendeuses, quasiment tout le monde appartiens à la même famille ! Pur beurre, nappées de chocolat ou encore fourrées à la mirabelle, ici vous pourrez déguster la madeleine sous toutes ses formes ! Ce que j’ai adoré ici c’est qu’en vous plaçant derrière de grandes vitres, vous pourrez assister à la création d’une madeleine de A à Z: de la création de la recette à l’emballage en passant par le pétrissage, le dressage ou bien encore la cuisson, vous allez voir votre délicieuse douceur dorée prendre vie devant vous. Et quel bonheur de la déguster toute chaude ! Je ne vous parle pas de l’odeur, qui sans aucun doute est une véritable madeleine de Proust qui porte bien son nom pour les locaux. 

https://www.madeleines-zins.fr/

Ouvert 7 jours sur 7

En venant de Nancy, La Boîte à Madeleine se trouve directement à l’entrée de la ville, 1er à droite après le rond-point, juste à côté du restaurant rapide McDonald’s. En venant de Verdun ou Metz, il faut prendre direction Nancy/Paris. Le magasin se trouve à la sortie de la ville, au rond point, 3ème sortie.

 

La Butte de Montsec

 

Mon deuxième arrêt fût dans un monument majestueux visible de très loin et imprégné d’histoire: le monument américain de la Butte de Montsec. Au sommet de cette imposante colline, à 377 mètres d’altitude, se trouve ce monument commémorant les offensives menées par les américains sur le saillant de Saint Michel (situé à environ quinze kilomètres à l’ouest de Montsec) lors de la Grande Guerre. Le monument, érigé en 1932 est constitué d’une rotonde à colonnade de style néoclassique très imposante. Il se dévoile petit à petit au fur et à mesure que je monte les marches. Il a été classé Monument historique à partir de 1975.

 

Entrée gratuite 7 jours sur 7 

 

Le Château d’Hattonchâtel 

 

Ma prochaine visite m’amène dans un château à l’histoire et au style passionnants. Ce château est d’une beauté surprenante qui associe de nombreux style architecturaux d’époque différentes. Son histoire nous permet de mieux comprendre pourquoi: ancienne seigneurie des Évêques de Verdun, le château d’Hattonchâtel fut construit au IXème siècle. Mais malheureusement il fût souvent endommagé par les assauts des différentes guerres qui ont déchiré la Meuse, avant d’être entièrement restauré par une américaine connue sous le nom de Mme Skinner. Situé sur un promontoire qui domine toute la plaine de la Woëvre, juste en face du monument américain de la Butte de Montsec dont je viens de vous parler, il offre une vue à 360° époustouflante sur la région ! Le bar à l’intérieur  est somptueux avec d’immenses lustres, tableaux et poutres apparentes qui vous transportent complètement dans l’histoire.  Avec ses piliers en pierre d’origine, ses superbes tapisseries, ses somptueuses fenêtres apportant de la lumière naturelle à travers ses vitraux, et sa grande cheminée à foyer ouvert qui vous invite à la détente au coin du feu. 

https://www.hattonchatelchateau.fr/

Visite guidée tous les jours de la semaine (hors privatisation des lieux) à 17h : 5 € (gratuit pour les enfants).

 

Vent des Forêts 

Mon étape précédente m’amène à l’incroyable Vent des Forêts. Il s’agit d’un centre d’art contemporain d’intérêt national situé en pleine forêt. Ainsi, sur 5 000 hectares de nature, le long de 45 kilomètres de sentiers balisés et librement accessibles, vous pouvez partir à la rencontre des centaines d’œuvres d’art cachées dans le paysage. Les sentiers sont accessibles à pieds, à VTT, ou encore à cheval. J’ai moi même parcouru la forêt en jogging pendant 2h pour observer des dizaines d’oeuvres d’art différentes et surprenantes. Une très belle initiative pour mélanger l’art, le sport et la nature. J’ai adoré ! 

 

LA NOISETTE

 

Après ma visite du Vent des Forêts, j’ai littéralement dormi dans un OVNI ! Alors pas un véritable OVNI venu de tout là-haut, même si il y ressemble beaucoup, mais un OVNI architectural : une œuvre d’art à habiter cachée au milieu des bois en plein coeur du centre d’art contemporain Vent des Forêts. Cette cabane sur deux étages se confond totalement avec le paysage, si bien qu’il m’a fallut presque 45 minutes pour l’a trouver en pleine nuit avec ma frontale au milieu de la forêt. Légèrement en surplomb, la Noisette invite à observer, par de grands vitrages d’angle, le tableau vivant de la nature et à vivre une expérience artistique et humaine inoubliable. Quel bonheur d’être réveillé par le chants des merles et de pouvoir observer un chevreuil à travers les grandes baies vitrées sans sortir de son lit ! Un très gros coup de coeur de mon séjour en Meuse ! 

 

https://ventdesforets.com/oeuvre/la-noisette-2/

 

A s’offrir pour 70€ la nuit + 10€ d’adhésion à l’association (ou 15€ pour un groupe ou une famille), à deux ou entre amis, jusqu’à 4 personnes. Pour réserver ce moment inoubliable, toutes les modalités au 03 29 71 01 95

 

Lac de Madine

 

Le jour d’après je suis aller visiter le lac de Madine. Il s’agit d’un lac artificiel où l’on peut pratiquer énormément d’activité outdoor et nautiques en plein coeur du territoire de la Meuse. Forcément j’allais aimer cet endroit !  Vous pouvez  y pratiquer le kayak comme moi, mais aussi la planche à voile les journées venteuses, le canoë, des promenades en voilier, faire du vélo autour, du golf, de l’équitation etc. J’ai même pu observer des gens qui y faisaient de la plongée ! Un lieu très agréable pour les amoureux de sports outdoor et de nature comme moi ! Le lac est aussi un site naturel situé au cœur du Parc Naturel Régional de Lorraine, qui regorge de paysages naturels inspirants à chaque saison.

 

https://lacmadine.com/

 

Adresse : Lac de Madine, 55210 NONSARD LAMARCHE
Tel :03 29 89 32 50

 

Parking Gratuit. Les animaux sont acceptés mais doivent être tenus en laisse sur l’ensemble du site. Ils sont interdits de baignade et d’accès aux plages. 

 

L’usine des dragées Braquier à Verdun

 

Autre spécialité de la région, et plus particulièrement de Verdun: LA DRAGÉE ! 

 

C’est vers l’an 1220 qu’un apothicaire de Verdun eut l’idée de génie de fabriquer des dragées. Il prit des amandes dont il se servait pour faire ses gâteaux, il les enroba d’une couche de sucre et de miel puis, pour faciliter leur transport, les fit durcir, et HOP la Dragée venait d’être créé ! Ce produit eut bientôt sa vogue dans la noblesse et auprès de la cour du roi. Les pharmaciens de l’époque les prescrivaient même comme des médicaments !

Léon BRAQUIER acheta dès l’armistice de 1871, le château de Coulmier, ancienne villégiature des évêques de Verdun, pour en faire une vaste usine. Complètement détruite lors de la Bataille de Verdun en 1916, l’usine fut reconstruite et modernisée. 

Les dragées de Verdun sont aujourd’hui toujours colorées de différentes nuances de gris, symbolisant la poussière et la boue des tranchées de Verdun. J’ai appris que, pendant la guerre, ces dragées étaient distribuées aux soldats français pour leur donner un peu de réconfort et de douceur au milieu de l’horreur des combats. L’anecdote raconte que certains soldats gardaient précieusement leurs dragées dans leurs poches ou leurs sacs et les partageaient avec leurs compagnons d’armes lors des moments de repos. Ces petites friandises sucrées sont ainsi devenues un symbole de solidarité et d’espoir au milieu de l’adversité.

Aujourd’hui lors de ma visite j’ai pu apercevoir toutes les différentes étapes de la création de la dragée, une visite très intéressante ! De napoléon 1er, en passant par le roi d’Angleterre ou bien Charles de Gaule, de nombreuses figures historiques ont depuis associées leurs noms aux dragées de Verdun. 

 

Usine du Coulmier 50 rue du Fort de Vaux 55100 Verdun. 0329843000

 

Viste gratuite du lundi au dimanche : 9h – 11h et 14h – 18h. La visite audio-guidée dure environ 35 minutes. 

 

Living Candles

 

Ma prochaine rencontre m’a amené dans le petit village de Varennes, très connu, car c’est ici que le roi Louis XVI, la reine Marie-Antoinette et leurs deux enfants furent reconnus et arrêtés grâce à une pièce de monnaie alors qu’ils essayaient de fuir le pays. Et bien c’est dans ce village que j’ai rencontré Cees et Sophie, deux artisans qui fabriquent des bougies à partir de nos mains ! J’ai trouvé le concept absolument génial, et je me suis fait faire deux bougies: une avec le signe Peace, et une avec le signe Fuck. A voir selon l’humeur du jour pour voir quelle bougie j’allume… Je trouve qu’il s’agit d’une très belle idée de cadeau pour un mariage ou une naissance. Je vous vois venir avec vos questions bizarres : je vous déconseille de tremper autre chose que vos mains dans cette cire archi bouillante ! 

 

https://livingcandles.eu/fr/

 

11 Place de l’eglise

55270 Varennes en Argonnes

+33 617106214

Bougies à partir de 5 euros. 

 

La Meuse et la Première Guerre Mondiale

 

Verdun et la Meuse sont des symboles de la violence de la Première Guerre Mondiale. De 1914 à 1918, toute la Meuse est en première ligne, et notamment le tristement connu champs de bataille de Verdun qui fût d’une intensité exceptionnelle.

 

La bataille de Verdun est l’une des batailles les plus emblématiques et meurtrières de la Première Guerre mondiale. Elle s’est déroulée du 21 février au 18 décembre 1916, près de la ville de Verdun. La bataille a été déclenchée par l’armée allemande dans le but de saigner à blanc les forces françaises en lançant une série d’attaques massives et incessantes sur le front de Verdun. L’objectif stratégique des Allemands était de forcer les Français à engager la majorité de leurs ressources militaires dans la défense de Verdun, créant ainsi un épuisement des troupes et un affaiblissement de l’effort de guerre français. La bataille a commencé par un bombardement d’artillerie massif et intensif de la part des Allemands, qui a dévasté le paysage et les défenses françaises. Les troupes allemandes ont ensuite attaqué avec une force écrasante, cherchant à conquérir les forts et les positions clés autour de Verdun. Les forces françaises, sous le commandement du général Philippe Pétain, ont alors résisté avec acharnement. Ils ont mis en place une défense solide en utilisant des tactiques défensives innovantes, comme le système des « boyaux », des tranchées étroites et interconnectées qui permettaient aux soldats français de se déplacer en toute sécurité. 

 

La bataille de Verdun a été marquée par des conditions de combat extrêmement difficiles. Les soldats des deux côtés ont dû faire face à des bombardements incessants, à des attaques d’infanterie brutales et à un terrain dévasté par les obus et les explosions. Les combats se sont déroulés dans un enfer de boue, de sang et de destruction. Malgré les pertes massives, les forces françaises ont réussi à maintenir leurs positions et à défendre Verdun. La bataille a pris une tournure symbolique, devenant un symbole de résistance et de sacrifice pour la France. Le célèbre slogan « Ils ne passeront pas ! » est associé à la bataille de Verdun, symbolisant la détermination des soldats français à ne pas céder aux attaques ennemies. La bataille de Verdun s’est finalement soldée par un statu quo. Verdun a été une véritable boucherie dans chaque camp avec près de 700 000 victimes: 160 000 morts du côté français, 140 000 chez les Allemands et environ 400 000 blessés gravement. Cela s’explique aussi par le fait qu’un véritable déluge de feu de 50 millions d’obus va s’abattre non-stop sur la région pendant des mois, défigurant à jamais le terrain de Verdun et de La Meuse, en faisant un département martyr. Elle a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de la guerre, et Verdun est devenu un symbole de la futilité et de l’horreur des combats de la Première Guerre mondiale.

 

Plus de 100 ans après, ces champs de bataille constituent aujourd’hui un véritable conservatoire de sites et de vestiges authentiques, témoins des combats de la Grande Guerre et faisant de la Meuse le territoire avec le plus riche patrimoine « Grande Guerre » au monde.  On estime aujourd’hui qu’un quart des munitions n’aurait pas explosé pendant la bataille.

 

Butte de Vauquois

 

   Voici probablement l’un des endroits qui m’a le plus marqué durant ma visite de 8 jours en Meuse: la Butte de Vauquois ! Que dire de ce lieu, hormis qu’il nous permet de réellement comprendre l’atrocité des conditions de vie des soldats et de la violence des bombardements. Une terre où durant quatre longues années, la Guerre a laissé des traces ayant à jamais marqué le sol et défiguré le paysage de village paisible de 168 habitants et son petit clocher. La butte est un véritable paysage lunaire, une butte totalement coupée en deux par des cratères de 10 à 20 mètres de profondeur séparant les premières lignes allemandes des lignes françaises. En faisant des photos aériennes avec mon drone ou en survolant le site en avion, on se rends encore plus compte de la manière dont la butte a été défigurée. C’est ici dans le village de Vauquois que la guerre de position a laissé place à la guerre des mines : à défaut de progresser en surface, l’occupation du sous-sol est devenu une nécessité et c’est ainsi qu’a commencé le creusement de l’immense réseau de galeries souterraines de la butte de Vauquois. J’ai eu l’immense privilège de pouvoir visiter les galeries souterraines côté allemand et français, et je peux vous dire qu’on ressent immédiatement l’oppression de la vie sous terre. J’ai visité les galeries sans bombardement, sans rats, sans pluie, sans odeur de mort ou d’excréments, et déjà je peux vous dire qu’on ne souhaite pas y rester plus longtemps ! Je n’ose même pas imaginer l’enfer qu’on vécu les soldats ici pendant 4 longues années, au rythme des explosions, des effondrements ou des charges à la baïonnette dans les nouvelles galeries. 

 

Une visite exceptionnelle que je conseille à tous les français. 

 

 

Les visites de surface sont libres et gratuites toute l’année. Les guides bénévoles de l’association accueillent et transmettent leurs connaissances à plus de 9000 visiteurs chaque année.  Ils vous feront découvrir, en plus de l’extérieur de la butte, les installations souterraines allemandes et françaises ainsi que le musée.

 

Des visites guidées sont organisées :

  •   Le premier dimanche de chaque mois (sauf décembre, janvier et février) :
    • – à partir de 9h30, dernier départ des visites avant 11h 
    • – DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES – 100 personnes maximum ;
    • – Sans réservation.
  • Chaque jeudi après-midi en juillet et en août :
    • – Sur réservation ; 
    • – départ à 14h (par groupes de 15 personnes)
  •   Le 1er et 8 mai de chaque année à partir de 9h30, dernier départ des visites 16h, sans réservation
  •   En septembre chaque année lors des journées du patrimoine, le dimanche de 9h30 à 16h sans réservation

 

INFORMATIONS IMPORTANTES CONCERNANT LES VISITES GUIDÉES

Etant donné la configuration des lieux (passages étroits, glissants, sombres..),  une bonne condition physique et l’absence de claustrophobie est requise. Il est nécessaire de porter des chaussures fermées type baskets ou rando. La température dans les galeries est de 13-14° toute l’année, prévoyez donc une petite veste.

Les visites des galeries ne sont autorisées qu’aux personnes pouvant se déplacer par leur propre moyen (pas d’enfant porté).

Les animaux ne sont pas admis dans les galeries.

 

Spectacle des flammes à la lumière 

 

   Voici peut-être le moment le plus fort de ma visite. J’ai eu l’immense privilège de pouvoir être acteur dans le spectacle des Flammes à la lumière, et de jouer devant près de 3000 personne le plus grand spectacle d’Europe sur 14-18, plébiscité par plus de 550 000 personnes ! Ce spectacle retrace à travers 70 tableaux le destin croisé de combattants et de civils, français et allemands, de la Belle Époque à la 1ère Guerre Mondiale ; de la Bataille de Verdun à l’Armistice ; de 1926 jusqu’à nos jours avec une immersion visuelle et sonore spectaculaire au coeur des combats avec notamment d’immenses projections en relief sur l’ensemble de l’espace scénique. De nombreuses scènes fortes, dont l’une à l’interieur d’une tranchée, à taille réelle, en plein combat, qui m’a personnellement beaucoup remué au moment de la jouer …

 

J’ai été honoré de pouvoir jouer dans cet hommage bouleversant à ces centaines de milliers d’hommes dont plus de 300 000 périrent dans un face à face tragique en cette terre de Meuse. Un Son et Lumière grandiose, rempli d’humanité, qui s’achève sur une note d’espérance : l’Armistice, la réconciliation et enfin la paix 

 

https://www.instagram.com/p/ChaMR3KjN3U/?hl=fr

 

Adultes 20 euros / Gratuit pour les enfants de – 7 ans 

Possibilités de manger sur place

 

Survol du Champ de bataille

 

Comment mieux apprécier la beauté des paysages de La Meuse et apercevoir les cicatrices laissées par la Grande Guerre qu’en survolant le territoire? J’ai eu la chance de pouvoir survoler la région en petit avion, et notamment les champs de bataille et autres monuments. Là-haut les champs de batailles sont encore plus impressionnant et on comprends encore mieux la puissance des bombardements. En survolant les forts, on se rends compte aussi de l’importance géostratégique de ces lieux et pourquoi les béligérants voulez absolument conquérir ses forts. Mais en Meuse il n’y a pas que les séquelles de la guerre, il y a aussi des paysages magnifiques avec des champs variés offrant une multitude de couleurs. Ainsi les champs de coquelicots mélangés aux champs de colza ou de tournesols sont dignes des plus beaux tableaux impressionnistes de Monet ! Le survol de la ville de Verdun est aussi très intéressant avec son architecture fortifiée si particulière. UN must que je recommande à toutes personnes passant dans la région et voulant élever un peu son point de vue sur ces terres de Meuse. 

 

Informations: 0633402499 

 

Citadelle souterraine de Verdun

 

En plein coeur de Verdun, j’ai pu vivre une expérience historique de visite guidée dans les galeries souterraines de la citadelle dans une nacelle fila-guidée à l’aide de lunettes de réalité augmentée. J’ai pu suivre la vie de 3 soldats qui viennent d’arriver dans ce lieu, et notamment le choix du soldat inconnu qui fît de ce lieu tout un symbole. L’idée est très bonne, mais malheureusement les problèmes de liaison font souvent buguer les lunettes 3D et cela est un peu frustrant. Je suis sorti déçu de cette visite. ATTENTION, il fait très froid à l’intérieur, environ 8 degrés toute l’année, couvrez vous vraiment bien ! 

 

Tarifs: Adultes 15 euros / enfant 8 euros

 

Durée de la visite 1h30 : Introduction et prologue de 30 mn environ, parcours en nacelles de 35 mn et parcours à pied d’une trentaine de minutes. Dernier départ pour la visite 1h30 avant l’horaire de fermeture du site. Visite interdite aux moins de 8 ans et/ou aux enfants de moins d’1m (les casques de réalité augmentée et le parcours en nacelle ne sont pas adaptés)

 

Escape Game «  la bataille de Verdun au commencement » 

 

Juste à côté de la citadelle de Verdun, j’ai pu ensuite participer à un escape game très interactif et très réaliste en plein bombardements chez Revelaction Verdun:

 

https://www.revelaction55.fr/bataille-de-verdun_fr.html

 

On est tout de suite mis dans l’ambiance avec la tenue intégrale de poilu qu’on enfile avant de rentrer dans la pièce. Je ne veux pas trop vous en dire pour ne pas vous gâcher la surprise, mais vous allez passer un très bon moment …… si vous survivez ! 

 

L’intrigue: le 21 Février 1916 à 6h45, votre unité de transmetteurs a été réquisitionnée auprès du lieutenant-colonel Driant dans le bois des caures pour recueillir des informations et intercepter des messages allemands, votre mission est de renseigner l’état major sur les prévisions allemandes précises, en effet depuis quelques temps il semblerait que l’ennemi soit en mouvement dans ses bases retranchées, nous savons que quelque chose de différent se prépare, mais quoi et quand ?

 

Le journal l’Est Républicain a même fait un article sur mon aventure ici : https://www.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2022/07/12/un-explorateur-vient-promouvoir-verdun-et-la-meuse

 

Ossuaire de Douaumont 

 

Cette visite fût elle aussi très forte en émotions puisque ce monument regroupe tous les restes des soldats inconnus trouvés sur les champs de bataille. Laissez moi vous faire une petite chronologie du lieu afin de mieux appréhender l’histoire du site. 

La bataille de Verdun : du 21 février au 18 décembre 1916. 300 jours et 300 nuits de combats acharnés. Un déferlement incessant d’artillerie et d’obus. Le bilan, effroyable : qu’ils soient français ou allemands 300.000 hommes perdront la vie. Et parmi eux  beaucoup resteront à jamais disparus ou ne pourront être identifiés.

Fin 1918 : C’est aux premières heures de l’Armistice que l’évêque de Verdun, Monseigneur Ginisty, se rend sur les Champs de Bataille. Il y découvre l’horreur : des milliers de corps pour lesquels une identification ne sera malheureusement plus possible. Et c’est suite à cette découverte que naît l’idée d’un sanctuaire pour ces soldats inconnus.

1920 : Symboliquement, les deux premières pierres du futur monument sont scellées par le fondateur Monseigneur Ginisty, le maréchal PETAIN et l’escadrille Lafayette. Un concours d’architecture pour la construction du monument est lancé. 

1924-1932 : Alors que les premiers restes non identifiés recueillis sur le terrain reposent dans une chapelle provisoire, la construction du monument se poursuit avec l’argent récolté dans le monde par Monseigneur Ginisty, son équipe et le comité de l’Ossuaire. Sur la façade principale du monument se trouvent les blasons de 147 villes, régions et pays donateurs ayant participé au financement de l’édifice.

1927 : L’Ossuaire, toujours en construction, accueille sa première grande cérémonie devant près de 30.000 personnes. Les premiers corps inconnus sont rapatriés de la chapelle provisoire vers le monument définitif.

1932 : Inauguration officielle du monument par le Président Albert LEBRUN.

1984 : Célèbre et historique poignée de main entre Le Président François MITTERAND et le Chancelier Helmut KOHL. Le premier grand pas vers la réconciliation et la fraternisation entre nos deux pays.

2016 : Seconde rencontre franco-allemande pour le Centenaire de la bataille entre le Président François HOLLANDE et la Chancelière Angela MERKEL.

 

En bas de la tour on peut voir à travers des vitres les milliers d’ossements appartenant à des soldats inconnus. Vision difficile et émouvante. Je suis monté tout en haut de la tour. Aussi appelée « La Lanterne des morts », la tour de l’Ossuaire, haute de 46 mètres, offre une vue absolument imprenable sur le Champ de Bataille. Offerte par les américains, elle a été une des premières parties du monument à avoir été bâtie avec la chapelle. A mi-parcours de la montée, quelques vitrines avec de l’équipement et des scénettes mettant en relief des soldats de chaque camp. Enfin, au sommet de la tour, en plus du point de vue et des tables directionnelles, se trouvent deux symboles du moment : le phare et la cloche. Le phare, éclaire chaque nuit le Champ de Bataille de ses feux blancs et rouges. Il se voit à des dizaines de kilomètres à la ronde, c’est très prenant de le voir tous les soirs.  La cloche quant à elle, sonne 3 fois par jour, et lors des grandes cérémonies, pour rappeler à tous le destin des hommes tombés au combat. Entrée à 6 euros pour les adultes et 3 euros pour les enfants. 

 

 

Musée de la bataille de Verdun

 

Situé sur les hauteurs nord de la ville, le Champ de bataille de Verdun est un lieu unique, témoignage à ciel ouvert des violents combats qui ont opposé les Français aux Allemands en 1916. Au cœur de ce site, devenu aujourd’hui une forêt, se trouvent trois sites exceptionnels dont le musée dans lequel j’ai passé de longues heures. Ce musée propose une immersion dans la bataille grâce à une collection unique et impressionnante d’objets et témoignages qui nous rapprochent des conditions et épreuves vécues par les soldats, Français comme Allemands, sur le Champ de bataille de Verdun.

 

Il existe un billet combiné qui coûte 16 euros et qui vous donne accès à un tarif préférentiel pour découvrir 3 sites majeurs du Champ de bataille de Verdun : le musée Mémorial de Verdun, le fort de Douaumont et le fort de Vaux. Grâce à ce billet combiné 3 sites, un fort est offert.

 

Fort de Vaux

 

A proximité du musée j’ai visité le Fort de Vaux, qui est devenu le symbole de l’héroïsme des soldats français lors de la bataille de 1916. Le commandant Raynal et ses hommes, assiégés pendant 7 jours, luttèrent sans relâche sous une pluie d’obus. Ils seront finalement vaincus par la soif et la maladie. À découvrir : le poste du commandement, l’infirmerie, le poste de télécommunication, le pigeonnier, la casemate de Bourges avec ses deux canons 75…

 

C’est une visite très prenante qui permet de comprendre les conditions de vie quotidiennes très difficiles au cœur de la forteresse. Attention, certaines pièces peuvent remuer par leur histoire difficile. Pour les enfants de 8 à 12 ans, un livret jeu « Gaspard au Fort de Vaux » est disponible gratuitement.

 

Clôture de la billetterie 40 mn avant l’heure de fermeture du site. Adultes = 4 €  – Jeunes de 8 à 16 ans = 2 €, enfants moins de 8 ans : gratuit

Découverte du champs de bataille de Verdun en trottinette électrique 4X4

Avec les copains de WILDRIDERS j’ai ensuite vécu une chouette expérience ! Au départ du Mémorial de Verdun, choisissez parmi 5 circuits pour aller sillonner les voies vertes, pistes cyclables et chemins des champs de bataille de Verdun. Pour chaque parcours vous suivrez un GPS sur votre téléphone et vous aurez une carte papier pour vous repérer et en apprendre un peu plus sur ce qui vous entoure. J’ai choisi une superbe balade de 2h en direction des Forts et Ouvrages du champ de bataille de Verdun qui m’a permit d’aller au plus proche des sites de cette immense forêt. A pieds je n’aurais probablement pas eu le temps de découvrir tous les sites que regroupe la forêt: l’ouvrage de Thiaumont, l’ouvrage de Froideterre, l’abri des 4 cheminées, le village détruit de Fleury-devant-Douaumont, Le Fort de Souville, le fort de Vaux et le fort de Douaumont etc. 

Les trottinettes ont beaucoup de puissance, et en plus de découvrir les lieux, les sensations sur les chemins de forêt raviront les riders de tout horizons. 

 

Mémorial de Verdun
55100 FLEURY DEVANT DOUAUMONT

+33 (0)6 79 69 73 04

info@wildriders.fr

https://www.wildriders.fr

 

La ville de Bar-Le-Duc

 

Il n’y a pas que Verdun en Meuse. Il y a aussi l’intrigante ville de Bar-le-Duc, préfecture du département de la Meuse. La Ville de Bar-le-Duc bénéficie d’une situation européenne assez privilégiée puisqu’elle est située à 200 km de Paris ( 2H30)  et de l’Allemagne, à 100 km de la Belgique, du Luxembourg et des agglomérations régionales de Nancy et Metz. 

 

En arrivant à Bar-le-Duc, j’ai été instantanément captivé par le charme pittoresque de cette petite ville. Les rues étroites pavées, bordées de maisons à colombages et de bâtiments historiques, dégageaient une atmosphère d’authenticité et d’histoire. En me promenant dans les rues, j’ai été intrigué par l’architecture remarquable des édifices. La majestueuse église Saint-Étienne, avec sa façade ornée et ses vitraux colorés, témoignait de la richesse culturelle et religieuse de la ville. Les ruelles sinueuses m’ont guidé vers la Place Saint-Pierre, où se dressait fièrement la mairie, un édifice impressionnant du XVIIIe siècle. Mais au-delà de son charme visuel, Bar-le-Duc regorgeait d’une histoire fascinante. J’ai appris que la ville avait été fondée au Xe siècle et qu’elle avait joué un rôle important pendant la guerre de Cent Ans. 

 

En me promenant dans les rues, je me suis imaginé l’effervescence médiévale qui régnait autrefois ici. Une des caractéristiques les plus célèbres de Bar-le-Duc est sa confiture de groseilles, connue sous le nom de « Confiture de Bar-le-Duc ». Mais attention, la confiture de groseilles doit être épépinées à la plume d’oie! En effet ce  processus de fabrication est très minutieux, et chaque groseille est évidée à la main pour en retirer les graines tout en préservant la peau. C’était un régal pour les papilles et un héritage culinaire unique. 

 

De là, je suis parti faire une promenade autour des remparts qui proposent une visite insolite entre Ville haute et Ville basse, des toits du collège Gilles de Trèves (1571-1574) aux escaliers. Sur le trajet, j’ai pu admirer d’incontournables monuments comme la porte Romane, la Tour de l’Horloge, vestige des remparts de la ville détruits sous le règne de Louis XIV, le belvédère de la rue des Grangettes avec un panorama à 180 degrés sur la ville basse.

 

En me plongeant davantage dans l’histoire de Bar-le-Duc, j’ai appris que la ville avait été un bastion important pendant la Première Guerre mondiale. En tant que ville-refuge, elle avait accueilli des milliers de réfugiés et abrité des hôpitaux pour soigner les blessés. Les traces de cette époque étaient encore visibles dans les monuments commémoratifs et les plaques commémoratives dispersés dans toute la ville. 

 

J’ai vraiment beaucoup aimé ma visite de cette petite ville qui a su préserver son patrimoine historique et culturel avec tant de soin. De ses ruelles médiévales à sa confiture légendaire en passant par son rôle dans l’histoire française, Bar-le-Duc m’a offert une expérience riche en découvertes et en histoire que je vous recommande d’aller vous aussi découvrir ! 

 

 

Découvrir la Grotte des chasseurs 

 

Pour ma dernière aventure avant de quitter la Meuse, je suis allé faire de la spéléologie ! Je suis allé explorer la grotte des Chasseurs qui est une petite grotte dans la forêt domaniale de Jean d’Heurs sur la commune de Beurey-sur-Saulx. La galerie principale date de 145 millions d’années. La cavité descend jusqu’à une profondeur de  – 28 mètres pour un développement total de 280 mètres. On trouve dans la cavité de nombreuses huîtres fossiles, mais aussi de sublimes salamandres noires et jaunes que j’ai observé pendant de longues minutes ! 

 

 

UN VOYAGE SURPRENANT ET MARQUANT ! 

 

Avant de venir ici, je ne connaissais absolument rien de ce département hormis son rôle historique durant la 1ère guerre mondiale. Pour être tout à fait honnête je ne savais pas trop à quoi m’attendre et j’avais quelques apriori. 

 

Alors que je m’apprêtais à quitter le département de la Meuse après une semaine d’aventures et de visites bien remplie, une multitude d’émotions se bousculaient en moi. J’étais à la fois nostalgique de quitter ce lieu et reconnaissant pour toutes les expériences incroyables que j’avais vécues ici. La Meuse, avec sa nature préservée et ses paysages pittoresques, m’avait offert une véritable bouffée d’air frais. 

 

Les villages pittoresques que j’avais traversés étaient empreints d’une atmosphère chaleureuse et accueillante. Les maisons de pierre marquées d’entailles racontaient l’histoire d’une région qui avait su préserver son charme authentique malgré son histoire dramatique. Les rencontres avec les habitants m’avaient permis de découvrir leur hospitalité et leur attachement profond à leur terre. J’avais également plongé dans l’histoire très mouvementée et prenante de la Meuse, en visitant les mémoriaux et les sites de la Première Guerre mondiale. Les champs de bataille silencieux m’avaient rappelé les sacrifices et la tragédie de cette époque. J’étais rempli d’une profonde admiration pour ces soldats qui avaient fait preuve de courage et de résilience dans l’adversité. Le spectacle dans lequel j’ai pu être acteur a été un moment absolument inoubliable et très prenant. On ne peut pas être le même après toutes ses visites, et on revient forcément changé d’un voyage en Meuse. 

 

Ainsi, avec le cœur lourd mais rempli de souvenirs, je pris la route retour vers Annecy, en gardant dans mon esprit toutes les merveilles de la Meuse, sachant que ce département avait laissé une empreinte indélébile dans mon âme de voyageur…